Auteur/autrice : Congo2026
Le congrès, première rampe de la présidentielle 2026 En lançant, le 7 août, les travaux préparatoires du 6ᵉ congrès ordinaire, le secrétaire général du Parti congolais du travail, Pierre Moussa, a placé l’échéance de 2026 au cœur de la réflexion stratégique. Dans un Palais des congrès rempli de cadres et de sympathisants, l’ancien ministre de la Planification a insisté sur « la haute intensité politique » d’un rendez-vous appelé à calibrer la prochaine campagne présidentielle. Loin d’un exercice statutaire de routine, le congrès doit, selon lui, mesurer l’évolution d’une société congolaise confrontée aux tensions économiques mondiales et aux défis climatiques,…
Un congrès décisif à l’ombre de 2026 Dans la vaste salle du Palais des congrès, pleinement investie par les cadres, la tenue des travaux préparatoires du sixième congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT) a résonné comme une clarification du calendrier politique national. Prévue pour l’été 2025, cette grand-messe partisane anticipe déjà la présidentielle de 2026, dont elle entend façonner l’architecture programmatique. « Nous entrons dans une phase républicaine de bilan et de projection », a résumé Pierre Moussa, secrétaire général et président du comité d’organisation, rappelant que le congrès demeure l’instance de « haute intensité politique » chargée de définir la feuille…
Le vertige de la post-vérité à Brazzaville La fable du « Mensonge subtil arrachant l’habit de la Vérité », que relaie la sagesse populaire, trouve une résonance inattendue à l’approche du scrutin présidentiel de mars 2026. Réseaux sociaux et messageries cryptées propagent désormais à la vitesse de la lumière rumeurs de destitution imaginaire, chiffres économiques déformés ou prétendus sondages confidentiels. Comme l’enseigne l’anecdote, l’indignation suscitée par la « vérité nue » cède souvent la place au confort émotionnel offert par les contre-vérités bien habillées. Depuis la pandémie de Covid-19, ce brouillard informationnel s’épaissit. Un rapport conjoint du Conseil supérieur de…
Brazzaville se met au rythme du sixième congrès du PCT Dans la moiteur d’août, le palais des congrès de Brazzaville s’apprête à accueillir plus de quatre mille délégués du Parti congolais du travail. Cette réunion, décrite par le secrétaire général Pierre Moussa comme « une halte réflexive avant la marche décisive de 2026 », intervient à un moment charnière : le mandat présidentiel actuel entre dans sa phase crépusculaire, tandis que l’opinion publique, les chancelleries et les investisseurs décryptent déjà les signaux envoyés par la majorité. Un congrès, pivot stratégique avant 2026 Au-delà du rituel statutaire, le parti majoritaire entend…
Entre bilan local et perspectives nationales À première vue, la réunion citoyenne du 3 août dernier au siège de la mairie de Talangaï pouvait sembler n’être qu’un exercice coutumier de reddition de comptes. Mais l’intervention d’Yves Fortuné Moundelé-Ngollo, député d’Ongogni depuis 2022, a rapidement pris l’allure d’un discours-programme à portée nationale. En exposant le détail d’un mandat déjà jalonné d’avancées concrètes – de la lutte contre le trafic de stupéfiants à la création de coopératives agricoles –, l’élu a souligné la complémentarité entre action locale et trajectoire présidentielle. « Nous préparons 2026 en même temps que nous achevons les chantiers…
Un rappel aux fondamentaux du Parti congolais du travail La scène s’est déroulée le 31 juillet dernier dans la capitale : devant les cadres originaires de la Sangha, le secrétaire général du Parti congolais du travail, Pierre Moussa, a remis au goût du jour les principes cardinaux qui ont façonné l’histoire de la formation présidentielle. Dans un discours nuancé mais ferme, il a insisté sur la nécessaire « cohésion idéologique » et sur la discipline qui, selon lui, constituent les garde-fous capables de garantir une projection sereine vers l’échéance cruciale de 2026. Loin d’être une simple exhortation, cette intervention ciblait…
Djiri, miroir des équilibres nationaux Pour qui observe de près la vie politique congolaise, l’arrondissement de Djiri s’apparente depuis plusieurs mois à un terrain d’expérimentation grandeur nature. La réunion fédérale du Parti congolais du travail (PCT) tenue le 23 juillet 2025 en a donné un aperçu saisissant. Sous la houlette d’Antoinette Olou Tiélé Gambia et de Faustin Elenga, la section brazzavilloise s’est livrée à un exercice d’auto-évaluation méthodique, conscient que la moindre faille organisationnelle pourrait, à terme, compromettre la performance du parti au scrutin de mars 2026. Des structures partisanes en quête d’efficience Le compte rendu financier minutieux, la cartographie…
Unité retrouvée à Mpila Dans l’amphithéâtre du siège national sis à Mpila, le secrétaire général Pierre Moussa a réuni, le 31 juillet, l’essentiel des figures de proue de la fédération PCT-Sangha. Le choix de Brazzaville, plutôt que de Ouesso, n’était pas anodin : il s’agissait de replacer la question de la cohésion interne sous le regard de la direction nationale afin de clore, sans équivoque, les querelles locales qui menaçaient d’éroder l’image d’un parti longtemps réputé discipliné. Au-delà des formules convenues, la réunion a permis aux ministres, députés et responsables locaux de mettre cartes sur table. Pierre Moussa a martelé…
Sangha, laboratoire électoral du PCT Apparu dès les premiers scrutins pluralistes comme l’un des viviers électoraux du Parti congolais du Travail, le département de la Sangha confirme, élection après élection, sa fidélité au chef de l’État. Le scrutin présidentiel de 2021 y avait consacré Denis Sassou Nguesso à plus de 80 % des suffrages exprimés, une performance que les stratèges du PCT entendent consolider en 2026. Dans cette perspective, la bataille pour le pilotage local de la campagne n’a rien d’anecdotique : elle conditionne la mobilisation des villages enclavés comme des centres urbains de Ouesso et de Sembé, terrains décisifs…
Un maillage territorial densifié pour 6 620 bureaux L’arrêté rendu public par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation consacre la création de 1 478 bureaux d’enregistrement, 4 011 centres de vote et 6 620 bureaux de vote à travers les douze départements, sans oublier les circonscriptions nouvellement découpées de Congo-Oubangui, Djoué-Léfini et Nkeni-Alima. À l’échelle de Brazzaville, ce sont déjà 1 327 urnes qui sont promises, tandis que Pointe-Noire en comptera 724, signe d’un effort particulier pour sécuriser le vote urbain où se concentre près d’un tiers du corps électoral. Le dispositif, voulu « à la fois dense…

