Auteur/autrice : Congo2026
La scène pré-électorale s’anime déjà À moins de deux ans de la présidentielle de mars 2026, Brazzaville voit s’élever de nouvelles voix. Après les premiers appels à l’unité nationale lancés par les autorités, l’annonce d’Alexis Bongo, journaliste et entrepreneur médiatique, vient enrichir le paysage. Cette candidature s’inscrit dans un contexte jugé stable par plusieurs observateurs internationaux, qui saluent la préparation anticipée de la Commission électorale. Le gouvernement souligne régulièrement sa volonté d’organiser un scrutin transparent, facteur essentiel pour consolider les acquis sécuritaires obtenus depuis une décennie. Alexis Bongo, candidature et projet de société Devant la presse, au centre culturel Zola…
Frémissements d’une campagne déjà présente À cinq cent cinquante jours du scrutin présidentiel, Brazzaville bruisse déjà d’analyses sur les forces en présence et sur la qualité de l’arène médiatique appelée à informer les citoyens. La récente mobilisation des femmes journalistes, réclamant des chartes d’égalité dans les rédactions, offre un prisme neuf pour évaluer la maturité démocratique chérie par les autorités et la capacité des médias à accompagner une campagne souvent décisive pour la stabilité nationale. Égalité de genre, enjeu stratégique de 2026 Dans un pays où l’audience radiophonique dépasse encore les 80 % en zone rurale, garantir la représentation féminine…
À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Congo-Brazzaville, la diplomate Dr. Françoise Joly, Représentante personnelle du Président de la République pour les questions stratégiques et les négociations internationales, a été élevée au grade de Commandeur dans l’Ordre du Mérite Congolais. Cette distinction, l’une des plus hautes du pays, vient saluer son rôle dans le rayonnement international du Congo, son engagement constant en faveur de la diplomatie verte et sa contribution aux grandes négociations stratégiques menées par Brazzaville sur la scène mondiale. Ci-dessous, le communiqué officiel diffusé par son bureau : Brazzaville, le 15 août 2025 — À l’occasion de la…
Un congrès décisif à l’heure du choix 2026 Depuis le 7 juillet 2025, le Palais des congrès de Brazzaville bruisse à nouveau: le comité préparatoire du sixième congrès ordinaire du Parti congolais du travail s’y réunit, premier jalon avant la présidentielle de 2026, scrutée par chancelleries et analystes. En lançant les travaux, le secrétaire général Pierre Moussa a fixé une ligne directrice: faire du congrès un ressort de cohésion, capable d’amener la majorité présidentielle vers un nouveau contrat social sans renoncer à la stabilité qui caractérise le mandat du président Denis Sassou Nguesso. Mobilisation militante et message d’unité Dans la…
Vigilance institutionnelle face au calendrier électoral Au Sénat, la dernière session administrative s’est achevée sur un message limpide de Pierre Ngolo : la trajectoire vers 2026 devra se dérouler sans accrocs institutionnels, afin que le suffrage présidentiel conserve son rôle de boussole démocratique et de ciment national. La mise en garde cible autant les formations politiques que les administrations locales, souvent sous tension à l’approche d’une consultation majeure. En appelant chacun à une “dignité du débat”, le président de la Chambre haute rappelle le socle républicain partagé. L’exécutif voit dans cette ligne un appui tactique : à vingt mois du…
Un discours d’anniversaire aux airs de programme En s’adressant à la Nation la veille du 65e anniversaire de l’indépendance, Denis Sassou Nguesso a esquissé les grandes lignes d’un cap qu’il souhaite prolonger jusqu’à la présidentielle de 2026. Derrière les célébrations, le chef de l’État a placé l’élection au centre d’un récit de stabilité. Ce discours, diffusé sur l’ensemble des chaînes publiques et privées, a rappelé que « nul pays ne peut prospérer dans l’autarcie ». Le Président a ainsi relié patriotisme et ouverture, deux axes destinés à rassurer la classe moyenne urbaine, mais aussi les partenaires internationaux inquiets du climat…
Vers une actualisation cruciale du fichier électoral À dix-huit mois de la présidentielle de 2026, les autorités congolaises lancent, du 1er septembre au 30 octobre, la révision des listes électorales. L’opération, pilotée par le préfet Jean-Claude Etoumbakoundou, doit consolider la crédibilité du scrutin en s’appuyant sur une mobilisation citoyenne. Le gouvernement parie sur un fichier exhaustif pour réduire les contestations habituelles et rassurer partenaires internationaux et investisseurs intéressés par la stabilité institutionnelle du pays. La mécanique juridique d’une transparence revendiquée La procédure s’appuie sur la loi électorale n°9-2001, enrichie jusqu’en 2020, et sur les décrets régissant les commissions administratives. Ce…
Jeux médiatiques à l’aube de 2026 À trente mois du scrutin présidentiel de 2026, la scène médiatique congolaise s’active. Dans l’ombre des grands meetings, une question prend de l’ampleur : comment garantir une information qui renforce la cohésion sans étouffer le pluralisme ? Les femmes journalistes avancent des réponses. Porté par le ministère de la Communication, le Plan national de transition numérique prévoit déjà des ateliers régionaux sur la neutralité de l’information. En coulisse, les directions de chaines publiques se disent prêtes à ouvrir davantage d’antenne aux voix féminines. Un atelier inédit au service de la parité Du 11 au…
Contexte politique avant 2026 A huit mois de l’ouverture officielle de la campagne présidentielle, Brazzaville respire déjà l’air des grands rendez-vous. Les états-majors affûtent stratégies tandis que le pouvoir rappelle les réussites macroéconomiques engrangées depuis 2021, malgré un contexte mondial volatil. La récente croissance de 3,2 % et la stabilisation du franc CFA obtenues grâce au programme FMI-CEEAC sont brandies comme gages de continuité. Dans ce décor, l’opposant Mélaine Destin Gavet tente d’imposer la notion de rupture constructive. Le livre-programme comme outil stratégique Mardi 12 août 2025, le Mouvement républicain a réuni ses présidents fédéraux au cœur du quartier Diata.…
Clarification réglementaire et présidentielle en vue Le 12 juillet, le préfet directeur général de l’Administration du territoire, Bonsang Oko Letchaud, a rappelé aux dirigeants d’une centaine de partis non-reconnus que leurs formations « n’ont pas été dissoutes ». À moins de deux ans du scrutin, l’affirmation se veut apaisante. L’arrêté ministériel évoqué, signé par le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, est intervenu après l’expiration d’un délai de six mois donné pour se conformer à la loi n°20-2017. Le texte fixe les règles de création, d’existence et de financement des partis. Dans un contexte où l’exécutif affirme vouloir garantir un…

