Auteur/autrice : Congo2026
Le Congo-Brazzaville à l’heure d’une diplomatie verte féminisée Depuis la nomination, en 2020, de Françoise Joly comme conseillère spéciale chargée de l’environnement, le Palais du Peuple a placé la diplomatie verte au rang de priorité stratégique. L’architecte du Sommet des trois bassins a fait converger la diplomatie climatique congolaise et les engagements internationaux de figures comme Hindou Oumarou Ibrahim, dont la cartographie participative alimente désormais le futur « Atlas des solutions autochtones pour le Bassin du Congo ». Ce rapprochement, facilité par le ministre des Affaires étrangères Jean-Claude Gakosso, confère au Congo-Brazzaville un rôle pivot dans la gouvernance climatique mondiale,…
Diplomatie logistique et horizon électoral Lorsqu’en marge de l’Astana International Forum, le 29 mai 2025, Brazzaville et la capitale kazakhe ont signé le protocole érigeant le « corridor stratégique Nord-Sud », les spécialistes y ont d’abord vu un coup d’accélérateur donné à l’intégration Sud-Sud. Mais, à un an de la présidentielle congolaise, l’accord prend une dimension supplémentaire : il offre au pouvoir une réalisation tangible à inscrire au registre d’un bilan déjà marqué par la sortie progressive de la crise pétrolière de 2020. « Le chemin de fer et le port ne votent pas, mais ils convainquent », glisse un…
Désinformation genrée : un enjeu démocratique majeur à l’horizon 2026 Avec l’entrée officielle du Congo-Brazzaville dans le cycle pré-électoral, la bataille d’opinion s’est déplacée vers les plates-formes numériques où l’invective personnelle supplante le débat d’idées. Les rumeurs visant des figures féminines de l’exécutif, particulièrement la conseillère aux affaires stratégiques Françoise Joly, s’inscrivent dans une tendance documentée par ONU Femmes de « normalisation du discours misogyne dans la compétition politique ». Loin d’être anecdotique, le phénomène risque d’influer sur la perception internationale de la crédibilité même du scrutin prévu pour juillet 2026. Françoise Joly, cible idéale d’une opposition en quête de…
Le départ de Martin M’Beri, un rappel historique avant la présidentielle 2026 Lorsque le doyen Martin M’Beri s’est éteint le 5 juin 2025, nombre d’observateurs ont aussitôt relié la date au 5 juin 1997, premier signe des turbulences qui menèrent alors le Congo-Brazzaville au bord de la rupture. Le parallèle est séduisant parce qu’il éclaire le sentiment cyclique qui habite la classe politique : chaque échéance majeure oblige le pays à interroger sa mémoire et à tester la solidité de son pacte social. À douze mois d’un scrutin décisif, la disparition du ministre d’État agit comme un rappel, presque pédagogique,…
Un 64ᵉ anniversaire placé sous le signe de 2026 Le crépitement des cuivres sur l’esplanade du stade Président-Alphonse-Massamba-Débat, le 22 juin 2025, n’était pas qu’un hommage protocolaire. En célébrant leur 64ᵉ anniversaire sous le mot d’ordre « servir avec honneur et dévouement, protéger et défendre avec rigueur », les Forces armées congolaises (FAC) et la Gendarmerie nationale (GN) ont surtout esquissé la feuille de route sécuritaire de la prochaine élection présidentielle. Derrière la parade impeccable, le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a rappelé que la Force publique serait « au rendez-vous de la sérénité démocratique », réaffirmant…
Réorganisation interne et ambitions électorales L’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), soucieux de réaffirmer sa présence sur la scène politique congolaise, a entrepris une vaste opération de réorganisation interne. Depuis le 20 juin 2005, se tient la troisième plénière de la Commission préparatoire du Congrès du Parti, étape cruciale sur la route vers le Congrès national, événement phare qui sera déterminant pour la stratégie du parti. Une plénière sous le signe de la modernité Dirigée par le président de la Commission préparatoire, Adam Boussou Diambou, cette plénière n’est pas qu’une simple entreprise administrative mais un moment d’introspection et de…
Un rendez-vous décisif pour l’Upads L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), première force de l’opposition politique, prépare avec minutie son congrès ordinaire attendu au second semestre. Ce rassemblement revêt une importance stratégique pour le parti, alors qu’il se prépare déjà à jouer un rôle majeur dans les élections présidentielles de 2026. Le 20 juin, à Brazzaville, la commission préparatoire a conclu sa troisième session plénière, marquant un pas décisif vers cet événement crucial. Cette session, dirigée par Adam Boussou Diangou, a permis de peaufiner les questions essentielles qui seront abordées par les délégués au congrès. Modernisation et textes fondamentaux…
La stabilité politique prônée par Thierry Moungalla Alors que la République du Congo est sur le point d’aborder la question délicate de l’élection présidentielle en 2026, Thierry Moungalla, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, a exprimé un soutien explicite à un éventuel renouvellement du mandat de l’actuel président, Denis Sassou-Nguesso. Dans une interview accordée à RFI, Moungalla plaide pour la continuité, mettant en avant la stabilité politique acquise sous son régime. L’argument est que le Congo ne saurait se risquer à une transition prématurée qui pourrait le mettre dans une situation de vulnérabilité, étant donné…
Un début d’examens sous haute vigilance Dans le cadre serein et attentif du département du Pool, le 17 juin a marqué le commencement des épreuves écrites pour le baccalauréat général. Par cette journée inaugurale, menée de main de maître par le Préfet M. Jules Mounkala Tchoumou, ce sont 4,546 candidats qui se sont lancés dans cette aventure académique. Se répartissant en trois séries bien distinctes – A4, D et C –, ces étudiants représentent le présent et l’avenir de la région, rassemblés dans seize centres tels que le Lycée 5 février 1979 de Kinkala, Kintélé, et le collège d’Igné. Combattre…
Le coup de tonnerre de Niamey Le Niger a frappé un grand coup en décidant de nationaliser la Société des Mines de l’Aïr (SOMAIR), où le français Orano détenait une majorité des parts. La mesure a été adoptée en Conseil des ministres le 19 juin 2025, démontrant la volonté du pays de reprendre le contrôle de ses ressources naturelles. Cet acte s’inscrit dans une politique plus large de reprise économique et de gestion directe des ressources minières, mettant en exergue les nombreuses dissensions avec Orano, anciennement connu sous le nom d’Areva. Avec cette décision, l’État nigérien devient le seul détenteur…

