Ce qu’il faut savoir
Au siège de Makélékélé, la Dynamique républicaine pour le développement (DRD) d’Hellot Matson Mampouya a lancé, le 27 septembre 2025, la commission préparatoire de son second congrès, prévu du 31 juillet au 2 août 2026, soit sept mois avant la présidentielle.
Cette étape, actée après la dissolution du bureau exécutif décidée le 21 août, doit définir la ligne stratégique du parti affilié à la majorité, affûter ses structures et galvaniser les militants en vue de soutenir le candidat présidentiel en mars 2026.
La feuille de route vers le congrès
Le président national a rappelé que la réussite demeurait d’abord une affaire de volonté partagée, puis d’organisation rigoureuse.
Il a exhorté chaque commission thématique à bâtir un chronogramme clair, à le communiquer sans délai aux autres équipes et à harmoniser l’agenda global avec les impératifs électoraux, notamment le dépôt des parrainages et l’ouverture officielle de la campagne.
Mobilisation pro-majorité : un enjeu
Membre de la mouvance présidentielle, la DRD entend aligner ses messages sur les priorités du chef de l’État : paix, stabilité et diversification économique.
Des formations de pairs-educateurs, des tournées cantonales et un maillage numérique sont envisagés pour expliquer aux électeurs, y compris les primo-votants, l’importance d’une participation massive, gage de légitimité et de poursuite des programmes engagés depuis 2021.
Organisation interne : 18 sous-commissions
Dix-huit sous-commissions couvrent la logistique, la communication, la mobilisation, les finances ou encore l’élaboration des résolutions politiques.
Chaque pôle reçoit des fiches-missions précises : la sous-commission finances doit sécuriser les contributions, tandis que celle chargée des idées programme les panels thématiques destinés à nourrir le futur projet de société présenté aux électeurs.
À retenir
Le congrès aura lieu sept mois avant le scrutin, validera une nouvelle direction et servira de rampe de lancement à la campagne nationale, avec un objectif clair : renforcer la cohésion de la majorité pour garantir la continuité de l’action publique.
Que faire concrètement ?
Militants et sympathisants sont invités à vérifier leur inscription sur les listes électorales lors de la révision annoncée en décembre, puis à participer aux ateliers de quartier qui prépareront les argumentaires et le porte-à-porte dès janvier 2026.
FAQ sur le congrès DRD
Question : le congrès est-il ouvert aux non-membres ? Réponse : seuls les délégués désignés peuvent voter, mais des séances publiques permettront aux observateurs, organisations de la société civile et médias accrédités de suivre les travaux.
Question : quelle est la place des femmes et des jeunes ? Réponse : la charte interne exige 30 % de représentativité féminine et un quota spécifique de jeunes de moins de 35 ans dans chaque commission, conformément aux orientations nationales en faveur de l’inclusion.
Question : les résolutions du congrès seront-elles contraignantes ? Réponse : elles s’imposeront aux structures locales pour la durée du mandat, sauf modification validée par un congrès extraordinaire, garantissant une cohérence avec le programme commun de la majorité.
Infographie : calendrier clé
Une infographie diffusée sur les réseaux du parti récapitule les étapes : états généraux internes en février, finalisation des motions en mai, pré-congrès provinciaux en juin, puis grand rendez-vous national fin juillet, avant l’ouverture de la campagne officielle mi-février 2026.
Cadre légal et parrainages
Le DRD rappelle que, conformément au Code électoral révisé en 2022, chaque aspirant à la magistrature suprême devra réunir quarante-cinq signatures de grands électeurs issus d’au moins douze départements, un seuil que la majorité juge favorable à la consolidation des partis structurés.
Pour anticiper cette étape, le parti planche déjà sur la cartographie des élus locaux, identifiant les zones à fort ancrage susceptibles de sécuriser les parrainages tout en orientant les déplacements du directoire national dès le premier trimestre 2026.
Observation et crédibilité
Les responsables DRD assurent qu’une accréditation sera accordée aux observateurs nationaux et étrangers, un geste salué par des diplomates qui y voient le signe d’une élection transparente s’inscrivant dans l’engagement pris par le président Sassou Nguesso lors de la dernière assemblée générale des Nations unies.
Vers un vote apaisé
L’objectif affiché est double : offrir aux citoyens une compétition apaisée et démontrer, chiffres à l’appui, les progrès accomplis depuis 2016 en matière de gouvernance économique, d’infrastructures et de digitalisation des services publics, autant de thèmes qui seront placés au cœur des motions du congrès.
Voix de la diaspora
Depuis Paris, le coordinateur Europe du parti annonce une campagne d’écoute virtuelle avec la diaspora congolaise, afin de recueillir ses attentes sur l’emploi des jeunes, le climat des affaires et la modernisation des consulats.
Ce retour sera consigné dans un livre blanc remis au congrès, signe que la DRD implique aussi sa diaspora dans la stratégie 2026.
Impact sur la présidentielle de 2026
Pour plusieurs analystes, un congrès réussi donnera au candidat de la majorité un avantage organisationnel, à l’heure où certains partis d’opposition peinent encore à arrêter leurs stratégies ou à réunir les signatures nécessaires.
Hellot Matson Mampouya se dit confiant : « Nous serons prêts, et le Congo restera sur la voie de la stabilité et du progrès », a-t-il déclaré à la presse, soulignant l’alignement du DRD avec la vision présidentielle.


