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    Élections 2026

    6200 urnes pour convaincre : le pari 2026 de Brazzaville

    Congo2026De Congo202631 juillet 20255 Mins de lecture
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    Un maillage territorial densifié pour 6 620 bureaux

    L’arrêté rendu public par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation consacre la création de 1 478 bureaux d’enregistrement, 4 011 centres de vote et 6 620 bureaux de vote à travers les douze départements, sans oublier les circonscriptions nouvellement découpées de Congo-Oubangui, Djoué-Léfini et Nkeni-Alima. À l’échelle de Brazzaville, ce sont déjà 1 327 urnes qui sont promises, tandis que Pointe-Noire en comptera 724, signe d’un effort particulier pour sécuriser le vote urbain où se concentre près d’un tiers du corps électoral. Le dispositif, voulu « à la fois dense et proportionné » selon un conseiller technique du ministre de l’Intérieur, vise à réduire les distances parcourues par les électeurs, point régulièrement soulevé par les missions d’observation internationales lors des scrutins précédents.

    Le gouvernement s’appuie sur l’expérience du référendum constitutionnel de 2015 et des législatives de 2022, au cours desquels la logistique s’est progressivement améliorée. Cette montée en puissance s’inscrit dans la feuille de route du président Denis Sassou Nguesso, qui avait rappelé dans son message à la Nation du 31 décembre dernier « l’impératif de crédibiliser davantage nos rendez-vous démocratiques ».

    Révision des listes : un chantier inclusif et décentralisé

    La phase de révision des listes électorales constitue le socle de la compétition présidentielle. Chaque bureau d’enregistrement sera conduit par un président et un secrétaire issus de l’administration, accompagnés de huit assesseurs représentant les formations politiques de la majorité et de l’opposition, la société civile ainsi que les autorités traditionnelles. En confiant la nomination de ces membres aux préfets, l’exécutif entend, selon les mots de la lettre circulaire qui accompagne l’arrêté, « responsabiliser les échelons territoriaux » et réduire les suspicions de manipulation centra­lisée.

    Des sessions de formation seront organisées dès le mois de novembre en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement. Objectif affiché : harmoniser les procédures d’inscription et de radiation afin de limiter les doublons, un phénomène que les réseaux sociaux avaient largement commenté en 2021. En toile de fond, l’introduction prévue de tablettes d’enrôlement biométrique devrait fluidifier le traitement des données tout en rassurant les partenaires internationaux, Paris et Luanda en tête, sur la traçabilité des listes.

    La variable sécuritaire, clé d’un scrutin apaisé

    Si les projecteurs se braquent sur les chiffres, l’enjeu sécuritaire reste déterminant. Dans le département du Pool, théâtre d’affrontements sporadiques jusqu’en 2018, les autorités ont prévu 439 bureaux de vote, soit une augmentation de 15 % par rapport à la présidentielle précédente. L’état-major de la force publique a déjà déployé des patrouilles mixtes armée-gendarmerie pour rassurer les populations et prévenir toute tentative de sabotage, initiative saluée par le maire de Kinkala, qui y voit « le signe que l’État ne laissera personne en marge du débat démocratique ».

    Au nord, dans la Likouala et la Sangha proches des frontières centrafricaines, les gouverneurs misent sur la coopération transfrontalière pour contenir les mouvements de groupes armés. Ce déploiement sécuritaire, budgeté à un peu moins de deux pour cent du prochain collectif budgétaire, illustre la volonté présidentielle de conjuguer fermeté et sérénité afin que les urnes l’emportent sur les armes.

    Numérisation et formation : les nouveaux leviers institutionnels

    La Commission nationale électorale indépendante, forte d’un mandat renouvelé l’an passé par décret, veut moderniser la gestion des résultats. Elle projette un double acheminement des procès-verbaux : version papier scellée et version numérisée transmise en temps réel via satellite aux serveurs centraux de Brazzaville. L’opérateur public Congo-Télécom teste déjà, dans vingt-quatre centres pilotes, la liaison sécurisée qui devrait réduire le délai de proclamation définitive de trois semaines à dix jours.

    Cette accélération exige une montée en compétences. Plus de 12 000 agents électoraux seront certifiés, y compris dans les districts fluviaux accessibles uniquement par pirogue. L’École nationale d’administration et de magistrature, partenaire du projet, insiste sur la formation éthique afin d’éviter toute suspicion de partialité. Pour l’économiste Cédric Obami, cette professionnalisation « constitue la meilleure garantie d’un climat d’affaires stable dont le pays a besoin pour attirer des IDE hors hydrocarbures ».

    Les forces politiques à l’épreuve du calendrier

    La classe politique, encore discrète sur les candidatures, ne méconnaît pas le chronogramme. Le Parti congolais du travail au pouvoir lancera mi-janvier ses consultations internes pour l’investiture, tandis que les plateformes d’opposition s’accordent sur des primaires avant mars. Les acteurs saluent pour l’heure l’annonce précoce du dispositif logistique, qu’ils considèrent comme un signal de transparence. « Le terrain est balisé, il nous appartient désormais de convaincre les électeurs », confie un député du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social, formation alliée au pouvoir.

    Dans cette phase pré-électorale, le chef de l’État, fort de quarante ans d’expérience cumulée à la tête du pays, apparaît comme l’arbitre du tempo. Sans se déclarer, Denis Sassou Nguesso a rappelé lors de la fête de l’Indépendance que « la stabilité est la matrice du développement ». Une formule qui résonne dans les chancelleries, convaincues que la réussite technique du scrutin constituera un indicateur majeur de la résilience congolaise dans un environnement régional volatil.

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